01 septembre 2003

Canoë dans la réserve faunique La Vérendrye

En septembre 2003, nous sommes partis rendre visite à nos amis Jean-Yves, Isabelle et leurs enfants - "les caribous" - installés à Montréal. Je connaissais Isa depuis cinq ans. Elle s'occupait de l'organisation des weekend eaux-vives du CE de notre entreprise commune : canyoning en Haute-Savoie, Haut-Jura et Hautes-Alpes. Jean-Yves nous avait concocté un long weekend "canot-camping" dans la réserve faunique de la Vérendrye. La base de départ - Le Domaine - se situe à 350 km, soit environ quatre heures de voiture. Nous sommes arrivés vers minuit et avons monté rapidement les tentes à la frontale pour un réveil matinal à 6h, afin d'être parmi les premiers dans la file d'attente et ainsi de bénéficier des meilleurs parcours. Jean-Yves avaient repéré le circuit Jean-Péré : 24 km en boucle avec un portage de 340 m. Une fois les cartes obtenues, la réservation faîte et les canots loués, embarquement pour trois jours de pur bonheur.



Accès aérien :
Vol Aller / Retour : Paris >> Montréal

Accès routier / Transports publics :
Montréal >> Le Domaine via la route 117 (348 km)

Logement, refuges et bivouacs :
Le bivouac est de rigueur sur l'ensemble du parcours. Camping au Domaine.

Configuration :
Rivières avec rapides

Nombre de camps : 2

Distance parcourue : 24 km

Matériel :
Canoë : pagaies, gilets, casques, bidons étanches
Bivouac : tentes, matériel de cuisine, haches, scies, matelas, duvet 0°C, lampes frontales, etc.
Vêtements : légers la journée, chauds le soir

(crédit photos : Jean-Yves Chamaraux)

















09 août 2003

La Jonction - Par la moraine de Taconnaz

Notre semaine d'entrainement pour le Mont-Blanc s'achève sans avoir pu réaliser l'ascension du toit de l'Europe. La veille, alors que nous redescendions du Mont Buet, le guide qui devait nous accompagner nous avait laissé un message pour nous dire que toutes les ascensions étaient annulées en raison des conditions en montagne en cette année de canicule. Remis de notre déception, nous décidons d'aller quand même voir le Mont-Blanc de plus près. La "Jonction" des glaciers des Bossons et de Taconnaz est un lieu chargé d'histoire puisqu'il s'agit de l'itinéraire emprunté par Balmat et Paccard en 1786. C'est un point de vue privilégié pour admirer les 3 monts (Tacul, Maudit, Blanc) et les séracs du glacier des Bossons. Nous apercevons au loin le refuge des grands Mulets sur son perchoir rocheux. Quelques inconscients montent sur le glacier en basket ... no comment vue la profondeur des crevasses ... Nous assistons à un éboulement dans la face ouest de l'Aiguille du midi. Un ballet incessant d'hélicoptères autour du couloir du Goûter nous laisse perplexe ... nous apprendrons le lendemain qu'une soixantaine de candidats au toit de l'Europe, sont restés coincés en haut du couloir après qu'un des leurs ait été blessé par une chute de pierres dans le couloir ... notre déception s'est vite envolée ...


Accès routier / Transports publics :
 Sain-Gervais > Les Gouches > Les Bossons > Le Mont
Transports publiques: TER Vallorcine-St Gervais

Configuration : Randonnée Alpine

Point culminant
: 2589 m

Cartographie :
IGN 3630OT Chamonix

Orientation : N

Cotation : T4

Altitude de départ : 1140 m

Dénivellation montée : 1450 m



(Source : Camptocamp.org)

Montée par la moraine de Taconnaz
Du Mont, suivre la direction Moraine de Taconnaz en passant par les Chalets du Mont. Une fois atteint le versant Taconnaz, le chemin est indiqué jusqu'au point de vue appelé "Moraine de Taconnaz" (1650 m). De ce point, le chemin est indiqué "sans issue" ; ne pas en tenir compte, le chemin rejoint bien le chemin traditionnel entre le Bec du Corbeau et la montagne du Corbeau. Par contre, il est peu marqué par endroits, il se perd dans la végétation et plusieurs passages nécessitent l'aide des mains. Passé ces 300 m de dénivelé escarpé, le chemin reprend une allure plus débonnaire avant de rejoindre le chemin venant des Pyramides. Ensuite, l'itinéraire s'effectue sur un chemin très bien entretenu jusqu'à la Jonction.





Descente
Redescendre par les Chalets des Pyramides versant Glacier des Bossons.

07 août 2003

Buet : en boucle par l'Arête Nord

L'ascension du Buet faisait partie de notre entrainement pour le Mont-Blanc, course prévue en août 2003, mais qui a été finalement annulée en raison des condition exécrables en montagne en cette année de canicule. La montée en plein soleil a été rude d'autant que nous ne sommes pas partis tôt, mais nous sommes parvenus au sommet en 4h30. Après le casse-croute, nous avons continué notre périple en suivant l'arête nord du Buet qui nous a amené au fameux passage clé de cette traversée et qui a fait reculer Christophe : l'antécime pourvue d'un câble ! Christophe a donc décidé de redescendre par la voie normale. Flo et moi avons poursuivi la boucle et entamé la descente. Cette partie de l'itinéraire est très exposée et la chute est interdite si on ne veut pas terminer sa glissade sur les restes du glacier de Tré-les-Eaux ! Le câble nous a bien aidé à descendre, mais n'était pas tant rassurant non plus car il n'avait par l'air bien scellé ! Nous avons atteint le col du Genévrier (2691 m), puis nous avons suivi une vague trace dans les pierriers sous la crête du Cheval Blanc . Nous sommes passés ensuite au Col du Vieux, puis sous la Pointe à Corbeaux jusqu'au col de la Terrasse (2648 m). Au cours de la traversée, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec des bouquetins qui ont décampé rapidement en nous balançant quelques pierres. Une fois au col de la Terrasse, nous avons retrouvé l'itinéraire de la boucle de Tré-les-eaux parcourue au début du séjour. Nous avons tenté de prévenir Christophe car il commençait à se faire tard (18h30), mais pas de réseau ... A près une courte pause, nous avons repris la descente jusqu'au refuge de Loriaz d'où nous sommes parvenus à joindre notre compagnon qui venait d'arriver au camping de Vallorcine !



Accès routier / Transports publics :
Chamonix ou Martigny - Vallorcine - Hôtel du Buet.
Transports publiques: TER Vallorcine-St Gervais.

Logement, refuges et bivouacs :
Refuge de la Pierre à Bérard.
Refuge de Loriaz.
Abri du Pictet (bivouac).

Configuration : Randonnée Alpine ou Alpinisme suivant les conditions (Arête)

Point culminant : 3096 m

Cartographie :
IGN 3630OT Chamonix
IGN 3530ET Samoëns

Orientation : NW

Cotation : T5 / PD-

Matériel :
Escalade : baudrier, corde
Neige : crampons, piolet (début de saison)

Horaire global (montée + descente) : 12h

Horaire de la course (difficultés) : 5h

Altitude de départ : 1334 m

Dénivellation montée : 2000 m

Longueur des difficultés : 700 m

(Source : Camptocamp.org)


Itinéraire de montée
Départ de l’hôtel du Buet à Vallorcine. Montée rive droite du ruisseau de Bérard. Puis suivre le fond du vallon jusqu'au refuge de la Pierre à Bérard. Monter sous l'aiguille de Salenton, gagner un col de l'arête SE du Grenier de Willy (2650 m) puis monter en direction du relais Gendarmerie à 3048 m, poursuivre jusqu'au sommet sur l'arête (cairn) en passant à côté de l'abri de Pictet (4h30). Du sommet, poursuivre vers le nord par les arêtes du Buet jusqu'à une antécime pourvu de câbles (faire attention car on marche sur du schiste). Descendre sous la pointe du Genévrier afin d'arriver au Col du Genévrier (2691 m) (1h30), puis suivre la trace dans les pierriers sous la crête du Cheval Blanc direction NE. Sous le sommet bifurquer SE afin de passer le Col du Vieux, puis sous la Pointe à Corbeaux jusqu'au col de la Terrasse (2648 m). Prendre garde aux éventuelles chutes de pierre provoquées par les bouquetins situés plus haut. La traversée est longue et aérienne (2h30).







Itinéraire de descente
Du col de la Terrasse, rejoindre le refuge de Loriaz (1h), puis Le Buet (1h30).


05 août 2003

Arête des Grands - Le Signal par le Tour et le refuge Albert 1er

En cette année de canicule, nous avions prévu l'ascension du Mont-Blanc course prévue en août, mais qui a été finalement annulée en raison des condition exécrables en montagne. Une semaine avant la dite ascension, nous nous sommes retrouvés à Vallorcine avec Christophe pour notre ultime entrainement ! Au programme, dénivelé et haute altitude. Pour atteindre le refuge Albert 1er, nous avons emprunté l'itinéraire soutenu de la moraine depuis le Tour. Pause casse-croûte au-dessus du refuge, puis nous entamons la montée au Signal (2868 m) avec pour objectif l'arête des Grands qui culmine à 3094 m. Il n'y a plus vraiment de sentier, il faut marcher à vue et atteindre le gros cairn de l'arête. A l'unanimité, nous décidons d'en rester là (la montée de la moraine nous a bien crevé). La suite de l'itinéraire jusqu'au col est facile puisqu'il suffit de suivre l'arête jusqu'au bout. La descente se fait par l'itinéraire du col de Balme moins éprouvant pour les genoux. Le retour est assez pénible pour Flo car son genou a gonflé et nous sommes obligés de redescendre par le télécabine. Finalement, plus de peur que de mal, un médecin d'argentière réussit à enlever l'épanchement de synovie du genou et Flo est de nouveau en forme pour la suite.



Accès routier / Transports publics :
Chamonix ou Martigny - Vallorcine.
Transports publiques: TER Vallorcine-St Gervais.

Logement, refuges et bivouacs :
Refuge Albert 1er.

Configuration : Randonnée Alpine

Point culminant : 2868 m

Cartographie :
IGN 3630OT Chamonix

Orientation : N

Cotation : T4

Altitude de départ : 1450 m

Dénivellation montée : 1420 m


Itinéraire de montée
Depuis le Tour, emprunter l'itinéraire soutenu de la moraine pour atteindre le refuge Albert 1er. Entamer la montée au Signal (2868 m) en marchant à vue pour atteindre le gros cairn au début de l'arête des Grands. Possibilité de poursuivre l'arête jusqu'au point 3094 m.




Itinéraire de descente
Par le même itinéraire ou par l'itinéraire du col de Balme.





03 août 2003

Col de la Terrasse : Traversée Val de Tré les Eaux

En cette année de canicule, nous avions prévu l'ascension du Mont-Blanc course prévue en août, mais qui a été finalement annulée en raison des condition exécrables en montagne. Une semaine avant la dite ascension, nous nous sommes retrouvés à Vallorcine avec Christophe pour notre ultime entrainement ! Au programme, dénivelé et haute altitude. Nous avons réalisés cette randonnée originale en attendant l'arrivée de notre compagnon de cordée le soir même au camping. Pendant une bonne partie du parcours, nous avions une vue sur ce qui restait du glacier de Tré-les-Eaux, ainsi que sur le Buet et ses arêtes que nous allions parcourir quelques jours plus tard. Nous avons fait une pause déjeuner au col de la Terrasse, avant d'entamer la descente vers le refuge de Loriaz, puis Vallorcine.


Accès routier / Transports publics :
Chamonix ou Martigny - Vallorcine - Hôtel du Buet.
Transports publiques: TER Vallorcine-St Gervais.

Logement, refuges et bivouacs :
Refuge de la Pierre à Bérard.
Refuge de Loriaz.

Configuration : Randonnée

Point culminant : 2648 m

Cartographie :
IGN 3630OT Chamonix

Cotation : T3

Altitude de départ : 1334 m

Dénivellation montée : 1350 m


Itinéraire de montée
Depuis le village du Couteray vers la Côte du Nant (1470 m) suivre la direction des Granges (1566 m) et du Val de Tré les Eaux. Remonter tout le val en profitant de la vue sur le glacier de Tré les Eaux. Quelques passages délicats câblés. Suivre le balisage et le chemin montant de plus en plus raide. Passer sous la ligne haute tension pour accéder au col des Corbeaux (2602 m). Se diriger vers l'E en direction du le col de la Terrasse (2648 m).


Itinéraire de descente
Du col de la Terrasse, rejoindre le refuge de Loriaz (1h), puis Le Buet (1h30).



13 juillet 2003

Glacier de la Réchasse

Lors du weekend du 14 juillet 2003, nous sommes partis à Pralognan la Vanoise. Le premier jour, nous avons suivi l'itinéraire du col du Grand Marchet afin d'admirer toutes les cascades du cirque du même nom. Le second jour, nous avons décidé de tenter l'ascension de la Pointe de la Réchasse. Nous comptions emprunter le mince passage non-glaciaire situé dans le prolongement inférieur de la crête de la Réchasse. En temps normal, il n'est visible qu'à partir de septembre, mais avec la canicule, nous pensions le voir facilement. Aussi, nous n'avions pas emporté tout le matériel. En arrivant au pied du glacier, rien n'est visible. Flo ne le sentant pas sans les crampons, nous avons décidé de faire demi-tour.


Accès routier / Transports publics :
Chambéry >> Moutiers >> Pralognan

Logement, refuges et bivouacs :
Camping à Pralognan

Configuration : Randonnée Alpine

Point culminant : 3000 m

Cartographie :
IGN 3534 OT

Orientation : N

Cotation : T4

Horaire global montée + descente : 7h00

Altitude de départ : 1447 m

Dénivellation montée : 1500 m

Longueur des difficultés : 1400 m


Itinéraire de montée
Du camping de Pralognan, prendre la direction du parking des Fontanettes (1644 m) ; passer la barrière en bois et emprunter la route carrosable. Un sentier prend le relais ; il remonte le fond de la combe, puis attaque la pente. Au point côté 1881, laisser sur la droite le sentier menant au Col du Grand Marchet (vers le Refuge de la Valette), et continuer la progression en direction du NE. Laisser sur la gauche le chemin menant aux chalets de la Glière et monter vers l'Est en direction du Col de la Vanoise. Gravir le long raidillon qui suit. La pente s'adoucit alors brusquement ; on atteind le Lac des Assiettes. Laisser le sentier qui mène au refuge et partir en direction des pentes NO de la Réchasse (suivre la conduite qui alimente le refuge en eau). Passer ainsi dans les moutonnement herbeux à gauche d'une longue langue morainique. On rejoind enfin la sente kernée montant vers la Réchasse. L'emprunter ; suivre scrupuleusement traces et kerns afin de franchir au mieux cette barrière de roches moutonnées par l'érosion glaciaire. On commence à aperçevoir à gauche et à droite les langues terminales du glacier de la Réchasse. Franchir quelques dalles rocheuses (I) et passer peu après au-dessus de la grosse barre moutonnée ; la pente s'adoucit, nous sommes dans les vastes moraines basales du glacier de la Réchasse (2900 m). Suivre les kerns afin d'éviter de prendre pied trop rapidement sur le glacier crevassé : on remonte ainsi légèrement le pierrier, puis obliquer vers l'Ouest jusqu'à se trouver 100 mètres sous la base Ouest de la crête de la Réchasse. Il faut alors monter plein sud en direction de cette base (à partir de septembre, un fin passage morainique apparait sous les névés et assure cette liaison). Mais si tout est recouvert de neige, ce passage est difficile à localiser ; on peut alors être amené à évoluer sur des zones crevassées (corde, crampons, piolets indispensables).







12 juillet 2003

Col du Grand Marchet et Cirque du Dard

Sortie réalisée lors d'un weekend prolongé à Pralognan la Vanoise. Nous avons suivi l'itinéraire du col du Grand Marchet par le Pas de l'Ane afin d'admirer toutes les cascades du cirque du même nom. Le second jour, nous sommes montée au pied de la Pointe de la Réchasse.


Accès routier / Transports publics :
Chambéry >> Moutiers >> Pralognan

Logement, refuges et bivouacs :
Camping à Pralognan

Configuration : Randonnée

Point culminant : 2490 m

Cartographie :
IGN 3534 OT

Cotation : T3

Horaire global montée + descente : 5-6h

Altitude de départ : 1447 m

Dénivellation montée : 1500 m

Longueur des difficultés : 1050 m


Itinéraire de montée
Monter dans la forêt d'Isertan en direction du Pas de l'Ane. Après 2h15, vous rejoingnez le cirque du Grand Marchet, avec le Petit Marchet au sud, la falaise du Grand Marchet au nord, et de nombreuses cascades à l'est. Au col du Grand Marchet, la Grande Casse apparaît ...



Itinéraire de descente
Le retour se fait par le cirque de l'Arcelin. Attention, le début de la descente est délicat (forte pente). Retour à Pralognan en passant près de la cascade de la Fraîche et la via ferrata de la cascade qui est l'une des plus belles de la région et propose un parcours varié et aérien.


22 juin 2003

Dome de Neige des Ecrins - Voie Normale

L'ascension du Dôme des Ecrins a été réalisé entre le 20 et le 22 juin 2003. Le but de cette course était de vérifier que l'équipe supporterait l'altitude (4015 m) en vue de l'ascension du Mont-Blanc en août suivant. Nous avons bivouaqué la première nuit au niveau du refuge Tucket. La vue sur le Pelvoux et les Ailefroides était magnifique. Après être redescendu au Pré de Madame Carle pour déposer nos affaires trop encombrantres (tentes, duvets, réchauds, ...) et louer le matos pour la course, nous sommes remontés pour le refuge des Ecrins où nous avons retrouvés notre guide. Le refuge était complet soit 120 personnes. Pas top car c'était une vraie foire, tout le monde criait et s'agitait dans tous les sens. Nous commencions à regretter notre bivouac de la veille ...



Accès routier / Transports publics :
L' Argentière-la-Bessée (gare SNCF) > Vallouise > Pré de Mme Carle.

Logement, refuges et bivouacs :
Refuge des Ecrins (3175 m) Tél. : 04 92 23 46 66. Gardé de mi-juin à début septembre et une partie du printemps. 35 places en hiver, couvertures.

Configuration : Alpinisme (course neigeuse)

Point culminant : 4015 m

Cartographie : IGN 3436 ET Meije Pelvoux

Orientation : N

Inclinaison max. : 35º

Cotation : F

Matériel : crampons, piolet, broches à glace, baudrier, corde, mousquetons, casque, batons

Horaire global (montée + descente) : 7h (Refuge/Refuge)

Horaire de la course (difficultés) : 5h

Altitude de départ :
Pré de Madame Carle : 1870 m
Refuge : 3175 m

Dénivellation montée : 2200 m dont 1000 de difficultés

Participants à la sortie : Florence, Christophe, Jeff, Frédéric Jullien (Guide), Arnaud


Bivouac au refuge Tuckett 
L'accès à l'ancien refuge Tuckett se fait depuis le Pré de Madame Carle. Compter 2h.









Montée au refuge
Depuis le Pré de Madame Carle (1870 m), prendre la direction du refuge du Glacier Blanc (2550 m). Compter 2h/2h30. Continuer sur l'itinéraire du refuge des Ecrins. En arrivant sur le glacier, le longer sur la rive gauche en prenant garde aux crevasses (crampons, corde conseillés). Accéder au refuge en montant dans des éboulis. Compter 2h depuis le refuge du Glacier Blanc.



Le Dôme de Neige des Ecrins
Itinéraire de montée
Depuis le refuge des Ecrins, rejoindre le glacier Blanc par le sentier d'accès au refuge (descente de 120m de dénivelée). Suivre la rive gauche du glacier en direction du col des Ecrins pour le laisser à droite. On attaque la face N par les pentes de neige les moins raides, sur la droite, en traversant au plus vite la coulée d'avalanche provenant du grand sérac. Remonter en appuyant à gauche vers le centre de la face, puis louvoyer entre quelques grosses crevasses pour rejoindre un replat (3700m) au pied de la pente plus raide qui permet de contourner par la gauche la grande zone de séracs supérieure. Remonter cette pente d'abord un peu à gauche puis franchir au mieux de grosses crevasses, et remonter en tirant à droite sur le plateau supérieur du glacier. On longe alors la base des pentes très raides de la face N de la barre jusqu'au pied de la brèche Lory (entre le dôme et le début de l'arête W de la barre). Franchir la rimaye au mieux, parfois très à droite au-dessus des raides pentes de la face N du Dôme, et rejoindre par une pente assez raide l'arête SE que l'on suit jusqu'au sommet. Compter 4h d'ascension depuis le refuge des Ecrins.








Itinéraire de descente
La descente s'effectue par l'itinéraire normal de montée. Compter 2h de descente pour regagner le refuge des Ecrins.